Julian est ses éclairs de génie.
Quand on entend le nom de Julian Casablancas, on va pas se mentir, on pense plutôt nostalgie que se précipiter devant des barrières pour assister à un concert. Pourtant on sait le bonhomme capable d’encore quelques sursauts de génie, que ce soit en solo, ou avec The Strokes (sisi parfois on vous jure, écoutez « Welcome to Japan » ou encore les deux dernières minutes de « Threat Of Joy », mais seulement les deux dernières minutes…) Et puis on va pas se mentir, il est aussi capable de trucs bien lourdingues, la grande majorité du dernier EP des Strokes notamment ou son projet avec The Voidz.
Si Julian a toujours une oreille (il a notamment signé le groupe Songhoy Blues sur son label Cult Records), il a parfois des envies douteuses de guitares qui dégoulinent trop, ou de synthés à la limite du kitsch.
Pourtant, là c’est avec The Voidz qu’il revient, qui ne s’appellent donc plus Julian Casablancas + The Voidz, notez la nuance, et avec un titre : « Leave it In My Dreams » et sur ce titre justement exit les fautes d’arrangements balourds, Julian revient dans son plus simple appareil et résultat c’est chouette.