Aujourd’hui dans La Potion, la chanteuse de folk kabyle Yelli Yelli !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Après une enfance tranquille en banlieue parisienne, puis un premier projet – le déjà folk Milkymee – Emilie Hanak s’est trouvée un nouvel alias : Yelli Yelli, « la fillette » en kabyle, un surnom tendre que lui donnait son grand-père.
Pour La Violence est Mécanique, un deuxième et nouvel album à paraître le 23 avril prochain, Yelli Yelli a fait appel à deux alchimistes du son : Piers Faccini et la productrice Chloé dont les volutes électroniques fonctionnent à merveille sur la folk habitée de Yelli Yelli. « Chargée de vie, je chante mes morts et j’implore les espaces où les consciences s’évanouissent » écrit Yelli Yelli au sujet de « Tassusmi », l’un des très beaux extraits de ce nouvel album – il ne m’en fallait pas plus pour avoir envie de l’inviter.
Pour la Potion, Yelli Yelli raconte notamment comment la musique et les rêves lui permettent de communiquer avec l’invisible, surtout avec Chérif, son grand-père kabyle.