Si je vous dis que Livity, le dernier Zombie Zombie est une tuerie, j’aurais tout dit, mais je vais me faire traiter de feignasse.
Alors détaillons un chouïa… Une pochette signée Druillet, déjà, ça classe et ça préfigure bien de la ballade dans l’univers spatial implacablement vrillé qui va suivre.
Les froideurs des synthés y sentent bon le grand vide galactique et la tentation serait grande de flipper sévère, perdu là haut, tout seul dans son scaphandre glacé.
Heureusement « quand on a plus rien à perdre, c’est là que ça devient groovy » et nous voilà, in extremis, téléportés sur un dancefloor sidéral. N’essayez juste pas de savoir de quoi se nourrissent les indigènes. Contentez-vous d’apprécier la puissance imparable de leur rythmes tribaux et de sentir votre raison vaciller lorsque leur grand sorcier se lance dans une impro déboîtante sur son space saxo.
Profitez de la liesse générale pour vous détacher du poteau à sacrifices et tentez de sauver votre peau en filant à travers la jungle jusqu’à ce qu’il reste de votre navette.
Vous n’êtes pas parvenus à la redémarrer ? Remettez le disque au début et rejouez la partie.
Vous voulez passer en mode « warrior » ? Aucun souci : rendez vous en live, au premier rang. Comment faire ? Jouez au gratos avec le mot de passe échoué sur cette planète.
Ps : « Et je le jure sur Cthulhu, je n’ai découvert la vidéo qu’après avoir écrit ces quelques lignes«