Le Velvet est mort, vive le Villejuif.
On sort, on robinsonne partout, on bat le pavé avec un artiste. Là où il choisit d’aller, nous irons. Aurélie Sfez déambule en bonne compagnie, dans les rues et le labyrinthe intime de ses invités. Une balade radiophonique, toujours en marche, avec un artiste qui guide les pas des auditeurs de Nova sur les lieux qu’il chérit et les territoires qui l’inspirent.
Ce dimanche on part à la dérive avec le Villejuif Underground. Le Velvet est mort, vive le Villejuif. Alors Paris se prend pour New York et le 94 pour une base de replie pour l’expérience rock collective, dans un pavillon de banlieue avec cabane en option au fond du jardin. Le Villejuif Underground, c’est du rock local et souterrain à l’accent australien. Nathan, Antonio, Thomas et Adam sont les jeunes bras armés de canettes de bières, qui font sonner leur grunge de cassos, vif et désinvolte. Ici une maisonnette de garçon, là-bas un café afghan dans le 14ème, on s’est baladé dans leur psycho-géographie pour se finir à la Station, ultime clin d’oeil à la Factory.
Visuel en Une © artwork de l’album Le Villejuif Underground DR.