Depuis le 17 avril 2023 et les premiers rassemblements devant les mairies, les casseroles couvrent la voix d’Emmanuel Macron et des membres de son gouvernement. Les casserolades sont devenues le nouveau mode d’action pour montrer son désaccord. Enfin… est-ce vraiment « nouveau » ?
Si depuis quelques semaines les concerts de casseroles ne cessent (en petits comme en gros comités), la méthode de protestation est loin d’être nouvelle ou même typiquement française. Voyage dans l’histoire des concerts de casseroles, du Moyen-Âge aux temps modernes, en quatre épisodes.
Épisode 1 : Le 17 avril 2023, là où tout a commencé…
On était présent à la première casserolade contre la réforme des retraites et le gouvernement. L’occasion de comprendre pourquoi la casserole a été utilisée (et est toujours utilisée) contre Macron et ses partisans.
Épisode 2 : … Enfin presque, des casserolades, il y en a eu bien avant 2023
Pendant le 1er confinement, il était impossible de manifester pour la traditionnelle fête du travail du 1er mai. Mais LFI trouve la solution : taper de la casserole depuis sa fenêtre pour se faire entendre. On a retrouvé celui qui a orchestré l’appel à la casserolade du 1er mai 2020. Quatre ans plus tôt, des concerts de casseroles animaient aussi toute la France dans le cadre du mouvement Nuit Debout. On a retrouvé l’un des membres du mouvement qui a participé à cette casserolade.
Épisode 3 : Sons de casseroles dans la France du Moyen-Âge au XIXe siècle
On retrace les origines des casserolades aux côtés de Jean Guarrigues, historien et président du Comité d’histoire parlementaire et politique.
Épisode 4 : Quand la cuisine résonne dans les rues du monde
Du Chili, à l’Islande, en passant par le Québec, redécouvrez les casserolades à échelle mondiale. On part à la rencontre d’Ana Tijoux, rappeuse franco-chilienne qui a récupéré les sons de casseroles de manifestation au Chili pour en faire l’instrumentale de l’un de ses tubes.
Une série de Eitanite Partouche.
Crédit photo © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP