Dans les prisons françaises, les QER sont des lieux où l’on trouve exclusivement des détenus soupçonnés d’être radicalisés.
Fouilles systématiques, éloignement familial, isolement… Pour les détenus, le passage en QER est souvent bien plus difficile que dans leurs précédentes conditions de détention. Cette série de Tristan Guérin et Oscar Baudouin nous guide au cœur de ces quartiers de détention.
Épisode 1 – C’est quoi un QER ?
Peu connus du grand public, mais célèbre dans le milieu carcéral, les QER sont des quartiers de détention très particuliers. Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici quelques éléments de définition et un rapide historique de ce que sont ces quartiers d’évaluation de la radicalisation.
Épisode 2 – Les musulmans principalement visés
Christophe et Salif, deux personnes détenues, racontent comment ils se sont retrouvés en QER du jour au lendemain. Incompréhension des détenus, et amalgames de l’administration pénitentiaire, les critères de sélection pour entrer au QER posent question par leur opacité.
Épisode 3 – Une garde à vue de 4 mois
Comme il n’existe qu’une petite dizaine de QER sur le territoire français, les détenu.e.s subissent la plupart du temps un transfert d’établissement pour intégrer ces quartiers. Le niveau de sécurité y est maximale ce qui a des conséquences sur les conditions de détention de personne détenues.
Épisode 4 – Évalués ou surveillés ?
L’évaluation que subissent les personnes détenues en QER se confond souvent avec la surveillance dont elles font l’objet. Comment ce type d’évaluation prend-elle forme ? Comment l’administration pénitentiaire décide qu’un individu est « radicalisé » ? Salif et Christophe nous racontent.
Épisode 5 – Le passage en QER : un stigmate pour les détenus
Si initialement les QER visaient à mieux accompagner les personnes détenues dans leur parcours pénitentiaire, ils ont aujourd’hui d’autres fonctions. Utilisation dans les procès, influence sur les demandes d’aménagement de peine… Un passage en QER peut avoir de lourdes conséquences pour les personnes détenues alors même que ces dernières n’ont pas été considérées comme « radicalisées ».