Baba Squaaly se confie sans haine
Hier, je vous l’avouais tout de go, je m’étais réveillé avec une irrépressible envie de danser, une irrépressible envie de danser. Irrépressible est un adjectif que je n’utilise d’habitude que rarement, voire très rarement ; et quand je l’utilise mes envies irrépressibles, à la différence de celles de nombres de mes congénères marseillais ne terminent jamais ou presque dans le caniveau ou contre un mur, si vous vous voyez ce que je veux dire.
Ce matin, je me réveille avec une furieuse envie de danser. Rien de très bizarre me direz-vous, c’est sans doute un effet collatéral du couvre-feu qui, à Marseille, nous cadenasse dès 18h à la maison. Rien de très bizarre, en effet. Mais, plus la sentence d’isolement se prolonge, plus mes envies de danser se transforment et le Baba twerk par exemple qui a fait ma réputation sur les dancefloors des Bouches-du-Rhône et des environs, se métamorphose, remontant le temps et de facto la chronologie des danses de salon.
En rang par deux. C’est l’heure ! Bienvenue à l’école !
Sidérés par l’annonce de la séparation des Daft Punk, n’avez pas vu venir la plainte en diffamation déposée mardi par le rappeur Médine contre la Député LREM Aurore Bergé après que le MC havrais a récemment été qualifié de “rappeur islamiste” par la député macroniste sur LCI. Un positionnement dont se défend celui qui évoque « une liberté d’expression à géométrie variable » au fil de Voltaire, un des titres de son dernier opus paru à l’automne.
Avec Duras aux fourneaux, vous avez tout de suite imaginé la romancière, dramaturge et dialoguiste dans sa cuisine, tablier enfilé, épluche-légumes dans une main et couteau de l’autre. Car l’écrivaine adorait passer en cuisine. « La cuisine est faite vraiment pour tout le monde. » déclarait-elle avant d’ajouter : « Comme la vie, elle est faite pour tous, pas la littérature ».
Au rythme où vont les choses, je pourrais troquer ma casquette d’éditorialiste pour celle de nécrologue, celui qui voit la vie en creux plutôt qu’en pleins et en déliés, annonçant comme un chef de gare les départ un a un ; ajoutant à la petite liste de la semaine dernière le nom d’U-Roy.
Il y a les têtes de gondole et il y a les autres.
Voilà plus d’un an que la pandémie a rabattu le caquet à nos prétentions. Voilà plus d’un an que tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, la pandémie renverse tout sur son passage à commencer par les velléités de croissance de nos sociétés. Voilà plus d’un an que c’est le oaï comme on dit sur la Canebière, plus d’un an que le monde est mis en bière et qu’on ne boit plus une petite mousse au comptoir avant d’aller écouter un concert, d’ailleurs on ne va plus au concert. Comme si cela était la seule cata’ de notre monde qui tourne au ralenti quand ce n’est pas sous perfusion.
Ce matin profitant que le loup n’y est pas, je vous emmène dans un bois au Sud de Toulouse, dans un petit bois non loin de Marsoulas où on a découvert l’entrée de la Grotte paléolithique de Marsoulas, un squatt naturel vieux de 18.000 ans.