C'est Bola vie
Quelle bonne surprise que de découvrir un matin la sortie d’un projet d’Omni Trio, un des grands noms de la rave anglaise des années 90, qui se place aux prémices de ce qui deviendra une longue généalogie de la musique électronique outre manche, trouvant dans ses branches la jungle, le hardcore, le grime et bien sur la drum & bass.
En jetant un petit coup d’œil sur le classement des titres les plus écoutés sur Spotify cet été, on remarque à la deuxième place le morceau de Kate Bush - “Running Up That Hill (A Deal With God)” - remis au goût du jour grâce à la série Stranger Things. Ce qui nous ouvre une question, comment les musiques qui animent nos séries sont choisies ? Et puis comment les plateformes de streaming et leurs catalogues avantages les artistes musicaux ?
La réponse semble de prime abord évidente : comme la plupart des œuvres, la propriété intellectuelle d’un tag devrait revenir à l’artiste. Mais si je tague la voiture de mon voisin, et qu’il conserve son véhicule, est-ce qu’il devient propriétaire de mon graffiti ?
En deux mots, la Free Party c’est la fête libre. Pendant un laps de temps éphémère, l’espace occupé est transformé en village des possibles, ou l’on peut entendre tout genre de musique (souvent électroniques), et faire la fête comme bon nous semble. TOPO, la revue dessinée destinée aux moins de 20 ans, en parle dans son numéro de juillet-août, et c’est très bien.
Retour sur un épisode méconnu de la vie de l’autrice de la trilogie Vernon Subutex et de King Kong Théorie, Virginie Despentes, alors que “Cher Connard”, son dernier ouvrage, peuple les rayons des libraires en cette rentrée littéraire.
Derrière cette question un poil provocante, plusieurs concepts juridiques sont en jeu. Liberté d’expression, injures publiques et surtout, c’est l’occasion de dépoussiérer des dossiers qui ont fait date dans l’histoire commune que partagent la musique et le droit.