Classico de Néo Géo
Dix ans après « Soul Makossa », Manu Dibango a fait danser la planète avec son « Abele Dance », sorti en 1984.
J.B. Lenoir est ce blues-man qui a chanté mieux que personne la violence de l’Alabama, un état plus que symbolique dans l’histoire du racisme aux Etats-Unis.
Le Classico déclare la saison de la pêche ouverte, avec, dans nos filets le morceau « Row Fisherman » des Congos, réinterprété façon 2019 par le groupe Inna De Yard featuring Cedric Myton.
Un morceau qui symbolise toute la force que le gwoka peut déployer pour remplir son rôle d’espoir, une antidote au désespoir, à la misère, à la colère.
« Daydreaming » décrit des atmosphères, celle de l’Angleterre de la rude Margaret Thatcher, celle d’une jeunesse qui s’enfonce et se défonce dans les houses party et les raves sauvages.
« Je vais mettre mon armure et chasser le diable de la terre, je vais l’envoyer dans l’espace à la recherche d’une autre race ».
Yann-Fañch Kemener, passeur éminent du chant breton, est mort le 16 mars à Trémeven à 61 ans. Patrick Labesse consacre le Classico de Néo Géo de la semaine à son « Tri Martolod », qu’il a, comme beaucoup d’autres chanteurs bretons, interprété.
Dès son premier album solo, le musicien abordait avec verve le racisme, les tensions qui rongent son pays, la question de l’écologique.
Véronique Mortaigne, auteure et journaliste musicale, revient sur un classique de la samba, un hymne à la liberté chanté par Roberto Ribeiro en 1969 dans un Brésil en pleine dictature.