interview
Lors du festival les Nuits de Fourvières, les jumelles franco-cubaines ont présenté leur nouvel album “Spell 31”. L’occasion de découvrir leur univers musical captivant et de plonger avec elles dans leurs souvenirs.
Avec l'Aquarium Ciné-Café!
« Klimperei », à la base, c'est un mot allemand qui en français veut dire « pianotage ». Pianotage ? C'est un peu péjoratif, non ? En réalité, c'est plutôt... poétique. Car pianoter, c'est ne pas se soucier du professionnalisme, c'est laisser la musique venir comme elle veut, c'est le contraire de la frime. Un état d'esprit qui correspond à celui qui, depuis les années 80, compose de la musique sous ce nom là (et sous d'autres, d'ailleurs). Christophe Petchanatz, musicien insolite et expert – vous allez l'entendre – en géographie croix-roussienne, était dans le dernier Réservoir de la saison.
Dans les années 90, Nico Poisson et sa bande allaient se baffrer de musiques divergentes à la médiathèque du coin, avant de courir les voûtes obscures de la ville pour écouter quelques groupes locaux âpres et arty. Quelques années plus tard, ils créaient leur propre maison, SK Records, qui allaient marquer Lyon de son empreinte singulière. Peu après, nouveau fait d'arme : Nico participe à l'ouverture de l'incontournable Grnd Zero. Désormais, S.K. Records baisse le rideau, Grnd Zero tourne depuis longtemps sans lui, sa musique s'est assagie et son train de vie aussi, l'occasion donc de faire une pause sur quelques souvenirs, pour mieux continuer.
Quand, certains soirs, vous venez vous purger les oreilles dans la cave du Trokson, vous le faites devant des groupes qu'il a sélectionnés. Si vous avez déjà voyagé sur une planète interdite en voyant les Scaners sur scène, c'est lui qui conduisait le vaisseau. Et bientôt, si vous êtes un rockeur et que vous voulez vendre vos disques sans vous ruiner, vous le ferez sur sa plate-forme en ligne Distroville. Car Pierre, alias Pav, est un action man du rock'n'roll. Rencontre.
A Lyon, pour peu qu'on s'intéresse un peu à la musique électronique, son nom est incontournable. Normal, elle est dans le game depuis plus de 20 ans. Or justement, ce qui est beau, c'est que son ancienneté ne se conjugue jamais avec l'aigreur. Son expérience, elle l'utilise au contraire comme une passeuse, tout à la fois consciente de son histoire et contente de l'écrire toujours. Rencontre avec un esprit qui ne flétrit pas, la DJ et productrice Flore.
L'itinéraire de Loïs Markarian dans la scène électronique lyonnaise est un peu comme le passage de la vingtaine à la trentaine : des fêtes jusqu'à trop tard qu'il organisait au Café Galerie, il est passé chef de Bamboo Shows, un label expérimental et psychédélique qui fleure bon le papier d’Arménie. Disons qu'en murissant, ses goûts musicaux se sont affinés dans des directions finalement peu communes – la vapordub, kesako ? Rien de mieux qu'une petite discussion pour en savoir un peu plus.
Elle est photographe, DJ et musicienne. Elle est volontaire, franche et engagée. Elle tire son nom d'artiste d'une punk sibérienne des années 80 mais adore Jul et PNL : voici Yanka.
Et Mathilde de Capèle nous sélectionne des nouveautés !