Clara Ysé : « Demain, nous pourrions être des héros, juste pour un jour »

Lyrique et audacieuse, cette musicienne parisienne nous murmure une liste de « talismans » pour le futur, suivie d’une reprise solaire et dédoublée de David Bowie, enregistrée rien que pour nous.

David Neerman : « Demain, nous téléphonerons à Dieu »

Co-auteur d’un album de magnifique mystique, ce pianiste et vibraphoniste anglais, posé en Bourgogne, passe un coup de fil au Très-Haut – qui s’avère être une femme – et demande, clope au bec, une « mise à jour ».

Marie-Eve Nadeau : « Demain, la danse sublimera nos colères »

À Montréal, cette documentariste québécoise prône la non-violence à travers la fable authentique du coati tenu en laisse, héros griffu d’une historiette de l’écrivaine Clarice Lispector.

Delphine Arnould : « Demain, nous serons tous hermaphrodites »

Dans le sillage des « Garçons sauvages » de Bertrand Mandico, cette psychanalyste parisienne prophétise une mutation fertile : les hommes auront leurs règles et les femmes « des glands robustes ». Prêt.e.s ?

Ariel Kyrou (1/5) : « Demain, nous serons furtifs »

Spécialiste de Philip K. Dick, auteur d’un essai en forme de réservoir à fictions vitales pour bricoler l’après, ce journaliste parisien se penche sur les créatures indétectables d’Alain Damasio.

Lettres Libres : « Demain, un nouveau monde naîtra du chaos »

Pour réinventer notre rapport à la nature, nous faudrait-il… un séisme, comme dans l’ultime album inachevé du maître manga Jirô Taniguchi ? C’est l’hypothèse de Sophie Wilhelm, libraire à Bonneville (Haute-Savoie).

Camille Brunel : « Demain, des animaux siégeront à l’Assemblée »

Lauréat 2020 du Prix de la Page 111, cet écrivain de Châlons-en-Champagne prédit l’avènement d’une génération de député.e.s qui travailleront comme (et avec) des bêtes, pour des républiques « aussi fiables qu’un avion de ligne ».

Luc-Michel Fouassier : « Demain, les feignasses s’imposeront mollement »

Auteur d’une apologie de la pantoufle, cet instituteur et écrivain de Seine-et-Marne milite pour le droit à la paresse, la semaine de cinq heures et des statues à la gloire d’Albert Cossery.

Franck Balandier : « Demain, tous les dieux auront disparu... »

… et les lieux de culte seront reconvertis en clubs, en théâtres ou en cinémas, selon les vœux de cet écrivain parisien, qui prie pour « des espaces de communion et de divertissement gratuits, ouverts à tous ».