Eva Bester : « Demain, nous serons gouvernés par des chiens »

Autrice d’un essai réjouissant sur le peintre belge Léon Spilliaert, l’animatrice de « Remède à la mélancolie » nous dévoile la composition d’un imminent gouvernement d’éminents toutous.

Catherine Dufour : « Demain, nous ferons d’une décharge une mine d’or »

À Paris, cette autrice de science-fiction invente deux machines extraordinaires, une « Grande Trieuse » et une « Grande Imprimante », qui pourraient dépolluer la planète voire « retisser la peau des grandes brûlures ». Waou !

David Wahl : « Demain, l’océan sera uni aux villes »

Savant causeur, cet écrivain-comédien parisien nous plonge dans un futur aquatique, où les métropoles découleront de formes de vie sous-marines, où nous serons sirènes ou tritons. Non mais à l’eau, quoi.

Arnaud Dudek : « Demain, nous n’écrirons plus de notes stratégiques »

« Vent debout », cet écrivain parisien déclame un hymne au bricolage tout en alexandrins, pour nous encourager à « tricoter des pulls » et « cuire des melons » dans de solides cabanes à Bali ou à Blois.

Rest In Gale : « Demain, tu ne procréeras point »

Deux Nick Cave dans une cave du 9-3 ? Les Cramps de Romainville ? Merci d’applaudir cette freak parade de rockeurs galeux qui, à l’heure de leur premier véritable album, nous offre une ballade post-apocalyptique inédite.

Benoît Peeters : « Demain, nous accepterons la fièvre »

Cofondateur des mythiques « Cités obscures », cet écrivain et scénariste de bande dessinée franco-belge conseille de « ne pas rêver d’un retour au calme » et de « s’habituer à vivre dans un état de crise permanente ».

La Géosphère : « Demain, nos imaginaires seront dé-racialisés »

Les poussées racistes et nationalistes vous rendent vert ? Virée déboulonnante dans l’utopie d’« Afropea » de Léonora Miano, sur les conseils d’Anne-Bénédicte Lebeau, libraire à Montpellier.

Sidi Bench : « Demain, tu pourras t’payer 50 ou 1000 ans de vie »

Fan hardcore du manga « Berserk », ce rappeur parisien nous lâche un morceau inédit situé en 2717, où « les cellules se régénèrent à l’infini », où « y a plus de frontières, pas d’chef, les drogues sont bonnes pour la santé ». Sérieux ?

Alexandre Labruffe : « Demain, nous effacerons tout ce qui est vert »

Attaché culturel en Chine (à Wuhan !), cet écrivain français cauchemarde une société qui bannirait la couleur de l’espoir, des arbres aux yeux, accompagné en musique par son ami Lady Boy.