Julie Andrieu : « Demain, les prédateurs sexuels seront condamnés à vivre dans la peau de leur victime »

À Marseille, cette massothérapeute imagine une machine baptisée « Orlando », en hommage à Virginia Woolf, capable de projeter les porcs dans le corps des agressées pendant toute la durée de leur peine, sous contrôle judiciaire.

Emilie Gleason : « Demain, les chasseurs vivront entourés de prédateurs, avec juste un coupe-ongles »

La révélation 2019 du festival d’Angoulême libère le TGV de son imagination cartoonesque et nous dessine un futur youplaboum avec champagne à table, salsa au balcon et déconstruction savante des stéréotypes.

François Beaune : « Demain, nous mangerons nos animaux domestiques »

À Marseille, cet écrivain-magnétophone, collectionneur d’histoires vraies, brasse avec appétit tout un mesclun d’idées pour chérir la planète, dont un âge limite fixé à 75 ans, qui concernerait d’abord les Européens.

Audrey Vernon : « Demain, il ne faut pas que les théâtres rouvrent »

Du côté d’Étampes, cette comédienne et autrice anticapitaliste rêve d’un matin calme où son spectacle ne sera plus « la récompense du travailleur, un divertissement de plus », tout en continuant à se battre « contre la religion du profit ».

Vincent Ravalec : « Demain, des enfants à têtes de chiens, des gens-oiseaux, des bras en serpents »

L’auteur parisien de « Cantique de la racaille » prophétise un avenir de créatures hybrides, avant l'avènement d’un « jeu, qui connectera nos mémoires et nos âmes à tous les aspects de notre Histoire ».

Dorothée de Monfreid : « Demain, nous ferons du quotidien une comédie musicale »

« Pour lutter contre l’excès de raisonnement logique », cette autrice de bande dessinée parisienne nous conseille de vivre nos vies comme un film de Jacques Demy, du matin au soir, via des alexandrins et des chorégraphies.

Bim Bam Orchestra : « Demain, on mettra la vie sur pause »

Le meilleur collectif afro-soul de Paname, qui appela confiné au relâchement profond des tensions, nous téléporte dans son futur de massive chill out : ralentir pour savourer, accélérer si besoin, « gérer son temps, ne plus en perdre une miette ».

Loups : « Demain, je vous forcerai à regarder chaque jour un.e inconnu.e, pendant 27 minutes »

Chef de meute d’un trio rock pour cœurs brisés, cette Parisienne exilée à Nantes entend bientôt imposer par la force « l’acceptation de l’autre », non sans avoir au préalable ordonné à ses loups de dévorer le personnel de l’Elysée.

Jorge Bernstein : « Demain, débarrassés des humoristes, on pourra enfin se faire chier »

Les comiques, médiatiques ou familiaux : qui sont-ils, quels sont les réseaux ? Et s’ils disparaissaient tous – sauf un – du jour au lendemain ? Non loin de Rennes, ce musicien et scénariste de BD s’emploie à faire éclater la vérité.