Eva Bester : « Demain, nous serons gouvernés par des chiens »

Autrice d’un essai réjouissant sur le peintre belge Léon Spilliaert, l’animatrice de « Remède à la mélancolie » nous dévoile la composition d’un imminent gouvernement d’éminents toutous.

Catherine Dufour : « Demain, nous ferons d’une décharge une mine d’or »

À Paris, cette autrice de science-fiction invente deux machines extraordinaires, une « Grande Trieuse » et une « Grande Imprimante », qui pourraient dépolluer la planète voire « retisser la peau des grandes brûlures ». Waou !

David Wahl : « Demain, l’océan sera uni aux villes »

Savant causeur, cet écrivain-comédien parisien nous plonge dans un futur aquatique, où les métropoles découleront de formes de vie sous-marines, où nous serons sirènes ou tritons. Non mais à l’eau, quoi.

Arnaud Dudek : « Demain, nous n’écrirons plus de notes stratégiques »

« Vent debout », cet écrivain parisien déclame un hymne au bricolage tout en alexandrins, pour nous encourager à « tricoter des pulls » et « cuire des melons » dans de solides cabanes à Bali ou à Blois.

Rest In Gale : « Demain, tu ne procréeras point »

Deux Nick Cave dans une cave du 9-3 ? Les Cramps de Romainville ? Merci d’applaudir cette freak parade de rockeurs galeux qui, à l’heure de leur premier véritable album, nous offre une ballade post-apocalyptique inédite.

Le Prix de la Page 111, édition 2020

La cérémonie de remise du plus sérieusement absurde des prix littéraires, à Nova, en présence de l’équipe « Des Chiffres et Des Lettres » !

Benoît Peeters : « Demain, nous accepterons la fièvre »

Cofondateur des mythiques « Cités obscures », cet écrivain et scénariste de bande dessinée franco-belge conseille de « ne pas rêver d’un retour au calme » et de « s’habituer à vivre dans un état de crise permanente ».

La Géosphère : « Demain, nos imaginaires seront dé-racialisés »

Les poussées racistes et nationalistes vous rendent vert ? Virée déboulonnante dans l’utopie d’« Afropea » de Léonora Miano, sur les conseils d’Anne-Bénédicte Lebeau, libraire à Montpellier.

Sidi Bench : « Demain, tu pourras t’payer 50 ou 1000 ans de vie »

Fan hardcore du manga « Berserk », ce rappeur parisien nous lâche un morceau inédit situé en 2717, où « les cellules se régénèrent à l’infini », où « y a plus de frontières, pas d’chef, les drogues sont bonnes pour la santé ». Sérieux ?