Slowfest Orchestra : « Demain, nous vivrons des concerts par télépathie »

À Bordeaux, ce collectif de musiciens décroissants prédit l’effondrement quasi total d’internet à cause de la 5G, ainsi qu’un blocus global des transports. Comment, alors, diffuser la musique de l'avenir ? Via les ondes cérébrales !

Mathilde Rougier : « Demain, on téléchargera aussi nos vêtements »

Invitée de la revue « Pièce Détachée », cette designeuse parisienne éco-responsable, diplômée de la Central Saint Martins de Londres, rêve de « vestiaires digitaux » remplis de « chemises en abeilles » et de « robes en métal liquide ».

Jérémie Moreau : « Demain, nous apprendrons la diplomatie inter-espèces »

À Valence, cet auteur de BD relance un vieux débat philosophique, « la théorie de la graine contre le carré », prélude à un imminent « renversement », qui tissera ensemble les habitats humains et non-humains.

Days In Orbit : « Demain, nous développerons nos sens, jusqu’à en inventer de nouveaux »

« Depuis leur studio spatial », ce quatuor franco-japonais de techno cosmique nous adresse une capsule musicale, vision d’un futur où nous pourrons tout voir, tout sentir, tout entendre – tels des Jedis aguerris.

Camille Cornu (3/3) : « Demain, l’urine sera le premier des désinfectants »

Cet.te auteur.ice et performeur.se français.e, posé.e en Ecosse, membre du collectif de poésie queer RER Q, accouche d’une utopie en trois épisodes sur le recyclage de nos « déchets » corporels, en résistance aux diktats du libéralisme.

Victor Pouchet : « Demain, nous vivrons nos vies comme des romans de chevalerie »

Cet écrivain parisien, auteur d’une relecture du mythe de Lancelot du Lac pour écoliers timides, conseille d’user de nos « armures intérieures et épées imaginaires » afin de remporter toutes les épreuves.

Voyou : « Demain, on va nous imposer le retour à la vie sauvage »

De passage dans la Chambre noire de Nova, ce musicien parisien nous encourage, le plus vite possible, à « laisser tomber tous nos jouets » pour « regarder les fourmis, les fleurs, les oiseaux ».

Lisa Mandel : « Demain, des fessées pour tous les nantis, en public »

À Marseille, cette autrice de BD aimerait faire un gros pan-pan cul-cul à « ceux qui exploitent et ruinent le monde », en commençant par déculotter les patrons de Monsanto, de Total ou les apprentis-sorciers de la 5G.

Christine Armanger : « Demain, le mot désir remplacera le mot travail »

Ras-le-bol des bullshit jobs ? Cette actrice et autrice parisienne imagine une capsule ovoïde, de taille humaine, capable d’identifier le métier le plus adapté à notre âme. Comme un rendez-vous Pôle Emploi… en position fœtale.