Richard Gaitet
Ce poète et romancier haïtien imagine la réussite d’une insurrection qui, sur son île natale, « décimera les têtes brûlées du mal, les néo-colons capitalistes pilleurs, violeurs et voleurs de terres, ou les pourvoyeurs de chefs d'État ». Du jamais vu depuis 1804 !
« Guitariste de plage » et bourlingueur inlassable, ce musicien parisiano-toulousain rêve en grandes pompes d’un « Service Migratoire Universel », qui enverra « chaque personne de 18 ans se démerdouiller 333 jours dans une province ou une tribu choisie au hasard ».
Cette architecte et joueuse de tuba, étudiante du master de création littéraire du Havre, nous chuchote que tous les mots, cris, jouissances, « craquements d’orteils ou grincements de dents » seront bientôt des matériaux pour rebâtir les villes. Gloire aux « nouveaux ouvriers du brouhaha » !
Auteur d’un curieux petit roman « d’auto-science-fiction », ce critique d’art et professeur d'histoire des idées à Limoges sort de sa « boîte à outils » trois solutions pour « tirer parti du temps qu’il nous reste ».
Empereur de l’encre de Chine, ce dessinateur parisien esquisse cinq visions d’avenir, post-apocalyptique, animalière ou transhumaniste, dans lesquelles il ne trouve guère sa place. Pas de bol !
Auteur d’un bref album de spleen électronique, le réalisateur de ce podcast détourne son propre navire pour faire l’éloge de l’échec à tous les étages de la société, quand nous pourrons « valoriser les retards, les copies blanches, le bégaiement, la timidité ». Ce n’est pas très pro ? Parfait !
Cette écrivaine, scénariste et réalisatrice parisienne imagine un autre « Bureau des Légendes », capable de résoudre tous les mystères depuis l’apparition de la vie sur Terre jusqu’à la séparation de Daft Punk.
Auteur d’une dystopie futuriste située dans un Marseille en guerre, cet écrivain et monteur de cinéma nous balade ici dans une France qui, forcée de se rationner en électricité, interdira tous les transports à moteur : voiture, train, avion, bateau. Le pied !
Auteur d’un « Atlas des monstres connus et méconnus », ce dessinateur argentin se plonge dans les archives de la trop brève république révolutionnaire de Valadonie (1924-1930), qui luttait contre la routine en valorisant la « déconnaissance ».